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Montauban. Une solution pour se réconcilier avec l'anglais

 

Publié le 08/09/2009 à 15:37

Education. Les Français ne sont pas forts en langues. Une école sans tableau noir ni stylo rouge y rémédier...

 

 

 

 

Valérie apprend l'anglais aux enfants via jeux et chansons.

Depuis septembre 2008, Valérie Blandinières dirige et anime une école d'anglais du côté de Sapiac. Une école sans liste de vocabulaire ou de verbes irréguliers, sans évaluation et stylo rouge.

Apprendre en s'amusant

« L'idée, c'est une immersion totale dans la langue, par des jeux, des ateliers peinture, du bricolage, des chansons. On apprend sans s'en rendre compte. Et plus tôt on apprend, mieux c'est. » Les séances d'anglais d'une heure sont ouvertes pour les enfants dès l'âge de 18 mois, accompagnés d'un de leurs parents. Lors de ces séances « Playgroup », les mamans discutent devant une tasse de thé pendant que leurs enfants se forgent une logique d'apprentissage des langues au sens large.

D'abord centrés sur les plus petits, les ateliers se sont progressivement ouvert aux adolescents et aux adultes. Les 10 à 14 ans, souvent dégoûtés par l'anglais, découvrent une nouvelle façon d'apprendre la langue en jouant au pictionnary, en faisant la cuisine, etc. « Une langue, c'est avant tout pour communiquer. De cette façon, les enfants découvrent que l'anglais est sympa. »

Une méthode de travail efficace

Valérie Blandinières a exporté cette méthode de travail d'Angleterre ou elle a habité six ans, alors qu'elle exerçait un métier dans l'import-export. « Là-bas, ce genre d'ateliers se fait beaucoup. » Outre cette expérience londonienne, l'anglais est omniprésent dans sa famille et elle retourne d'ailleurs régulièrement au Royaume-Uni. C'est donc tout naturellement, qu'elle apprend aux enfants des chansons anglaises, dont les paroles énumèrent le nom des parties du corps, des gestes, et autre vocabulaire usuel. Dès le plus jeune âge, les enfants apprennent à se connaître pendant un ou plusieurs trimestres dans un univers bilingue. Un univers convivial qu'ils retrouvent à la sortie de l'école et parfois même pendant les vacances. La méthode porte en tout cas ses fruits : les collégiens participants eux ateliers sont fiers de montrer à Valérie leurs bonnes notes. D'ailleurs, tous les inscrits de cette année se sont d'ores et déjà réinscrits pour la rentrée prochaine.

 

Montauban. Ici, les enfants apprennent l'anglais en s'amusant

 

Publié le 19/07/2012 à 10:33

un été studieux

 

 

 

 

 

Valérie Blandinières a fondé «Fun School» à Albasud. L'originalité de son concept sur le marché  saturé des cours d'anglais réside dans l'approche ludique et plaisante de son enseignement.Des stages sont prévus cet été.

Hellooooo !….Une petite dizaine de mômes bien élevés n'attend pas le signal du professeur pour saluer le visiteur… en anglais of course. C'est là tout le concept de Fun school que Valérie Blandinières a fondé en 2008 à Montauban (1).  Ces mômes ont entre 3 et 12 ans. Ils viennent ici le mercredi après midi ou pendant les vacances acquérir les bases de la langue de Shakespeare et surtout, du vocabulaire. Généralement sous la pression des parents angoissés à l'idée de voir leur progéniture out lors de leur rentrée au collège.

Halte au bachotage

À Fun School, les élèves n'utilisent ni cahier, ni livre. ici, pas de devoir à faire, ni de tableau noir. Pas de séances perroquet non plus sur le mode my taylor is rich ou the sky is blue. «Si on prend du plaisir on est réceptif», estime Valérie. A Fun School, on apprend l'anglais en s'amusant, en bricolant, en cuisinant, en jouant aux cartes… Tous les échanges se font en anglais. «C'est très efficace, assure Valérie, car ils n'ont pas l'appréhension de s'exprimer en anglais. Ils sont désinhibés. C'est certain, au niveau vocabulaire, ils ont de l'avance quand ils rentrent au collège ce qui leur permet ensuite d'être plus réceptifs à la grammaire».

Si les plus jeunes se familiarisent ainsi à l'anglais, les ados, déjà confrontés à l'anglais au collège, mais souvent coincés face à l'expression, trouveraient donc auprès de valérie et ces collègues, de quoi se rabibocher avec cet enseignement. «Souvent ces ados n'aiment pas l'anglais. Là, on les réconcilie avec cette langue».

Les ados et les mamans aussi

Cet été, des petits groupes de 12-15 ans suivront un stage d'une semaine. Valérie leur a concocté une balade à New York… via internet, «mais que sur des sites américains». Là aussi, il s'agit de provoquer le déclic. Ce déclic qui manque aussi parfois aux parents qui eux aussi ont fini par trouver leur place au sein de Fun school. «Beaucoup me disaient et pourquoi pas nous ?», explqiue Valérie. Ces adultes, des mamans pour la plupart, désiraient pouvoir suivre efficacement les devoirs de leurs enfants. Mais aussi d'envisager des voyages à l'étranger avec plus d'enthousiasme. Ces adultes qui viennent ici discuter ou jouer au monopoly en anglais ne couperont pas à quelques obligations grammaticales genre verbes irréguliers. Mais c'est le prix à payer pour se faire comprendre… et pour combattre cette timidité qui vous fige hors de nos frontières. «En six mois, à raison d'une heure par semaine, on est capable de se débrouiller», assure Valérie.

(1) Fun School. Impasse d'Oslo (à côté de l'Acoutisc bar). tel 062 052 911.

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